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ville de vanves - Page 367

  • CREATION D’UN COLLECTIF DE RIVERAINS DU CHANTIER FRANCO SUISSE MICHELET A VANVES

    La démolition des pavillons et bâtiments à l’angle des rues Gabrielle d’Estrée et Michelet face au Lycée et à Chapelle qui a débuté voilà quelques semaines, est pratiquement terminé. Dans le même temps, s’est constitué un collectif de riverains du chantier Franco-Suisse de Michelet  qui regroupe une trentaine de vanvéens pour l’instant

    Franco-Suisse est un promoteur qui a fait ses preuves, avec de très belles réalisations, de beaux projets en cours de constructions à Issy les Moulineaux, à Vanves, au Clos Montholon, dans le triangle d’or, prés de la future gare du Grand Paris Express, Fort d’Issy-Vanves-Clamart, sans trop de problèmes. Mais là, dans ce quartier pris entre le lycée et le parc des expositions, certains riverains contestent le projet. Lors d’une réunion publique à l’éé 2019,  le représentant  du promoteur Franco-Suisse Augustin de Piepape et  l’architecte (Cabinet Devillers)l avait présenté un premier  projet d’une résidence de 56 logements sur 3669 m2,  mal acueillie par les riverains qu’ils ont dû re-travailler à l’occasion d’une extension sur 5637 m2 grâce à la ventre d’autres parcelles pavillonnaires plus bas entretemps

    Du coup, ils avaient travaillé sur un projet moins massif, plus bas (4 à 5 étages selon la déclinivité du terrain), avec une entrée de parking côté Jullien et non plus Gabrielle d’Estrée, un jardin extérieur entre les deux immeubles côté Jullien, et un petit retrait face à la rue Monge avec un hall d’entrée et 6 logements au dessus. Si l’alignement sur les bâtiments voisins ne pose pas de problème côté Jullien, ce n’était pas le cas, côté Gabrielle où le propriétaire de l’appartement/terrasse se retrouvera avec 5 m de mur (2 étages) sans parler d’un poste électrique ERDS implanté sur le bas deson immeuble. Restez à régler la proue de ce projet très critiqué avec ce mur blanc, de presque un niveau, à l’angle, même pas végétalisé comme les toîts pour en atténuer l’effet. Un riverain a espéré un »plan B !»

  • TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES : LE CHANTIER VA DEMARRER

    Après des années de batailles politiques et de polémiques, des recours, une enquête du Parquet National Financier (PNF) pour «favoritisme» à la suite d’un rapport d’un rapport de la CRC en Juillet 2020, le groupe Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a annoncé le lancement des travaux dans le XVe arrondissement, d’ici la fin de l’année, avec l’arrivée de l’assureur Axa comme partenaire financier. Le groupe qui a beaucoup souffert des fermetures de commerces liées à la crise du Covid-19,  avait jusqu’à la fin octobre pour signer le bail à construction, comme l’avait indiqué Emmanuel Grégoire 1er adjoint  lors du dernier conseil de Paris, faute de quoi le projet aurait été «remis en question». 

    Grâce au soutien d’Axa, ce projet à environ 700 M€, selon des estimations qui ont circulé dans la presse, n’était pas assuré de voir le jour. Le groupe URW a beaucoup souffert de la crise sanitaire et de la fermeture des commerces dits «non essentiels». Le chiffre d’affaires du groupe a dégringolé, avant une légère reprise au troisième trimestre 2021. Signée de l’agence d’architecture suisse Herzog et De Meuron, cette tour de 180 mètres de haut et 42 étages, lancée par Bertrand Delanoë en 2008,  sera érigée dans l’enceinte du Parc des expositions de la Porte de Versailles (XVe arr) le long du hall 1. Elle doit notamment héberger un hôtel quatre étoiles, plus de 2 000 m2 d’espace de travail partagé («coworking»), un centre de santé et un espace culturel. Les travaux, confiés à l’entreprise Besix, devraient durer jusqu’en 2026.

     «La Tour Triangle sera un atout pour le développement économique et le rayonnement de la capitale. Le projet générera pendant sa construction plus de 5.000 emplois directs et indirects» indique URW qui dit confirmer «son attachement à des projets structurants pour le rayonnement de la ville et du territoire». Axa, dont l'apport financier n'a pas été précisé, s'est dit «fier de s'associer à la construction de la Tour Triangle : un projet phare pour la ville de Paris et sa région, un lieu particulièrement innovant et qui bénéficiera des meilleures certifications environnementales»

  • LES MORTS CELEBRES ET MECONNUS DU CIMETIERE DE VANVES

    Les vanvéens ont retrouvé le chemin de leur cimetière comme tous les français durant ce week-end de Toussaint, et plus particulièrement, hier, pour le jour des défunts où des prêtres de la paroisse avec leur curé, ont bénis en fin d’après midi des tombes en présence des familles. Voilà maintenant 210 ans que les vanvéens retrouvent le chemin de ce cimetière situé entre les rues Marcel Martinie, René Sahors et Sadi Carnot. Mais ce ne fut pas le premier de Vanves

    Des ossements découverts lors de l'aménagement du passage des écoles voilà maintenant quelques années, ont démontrés que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré, après une décision du conseil municipal en 1811, sur un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot, mais où il fallait encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char car son accès était très difficile, pour transporter les cercueils. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie. Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 4200 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Et il accueille notamment une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 qui a vu le jour en 1931, à la suite de travaux dans le cimetière où  ont été rassemblés les corps de tous les morts pour la France, sans distinction religieuse : 212 dont 113 Vanvéens, 15 russes, 9 musulmans dont 2 tirailleurs algériens, 3 tirailleurs tunisiens, 4 soldas du bataillon sénégalais.  La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure.  Des résistants de la dernière guerre y reposent : René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42) et Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Raymond Marcheron (1920-44) fusillé (dans le carré A), et Louis Dardenne (1910-44) fusillé.

    La plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet. De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (1906-98) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Enfin un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994 afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir. Enfin, une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses.