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ville de vanves - Page 367

  • LA VILLA DUPONT A VANVES, UNE RICHESSE URBANISTIQUE MECONNUE A PROTEGER

    A l’occasion  du projet de construction  d’Effiage à l’emplacement de deux pavillons rue A.Fratacci, sur lequel la mairie de Vanves aurait émis un avis défavorable selon  le maire adjoint chargé de l’urbanisme, l’association des riverains de la rue Marcheron s’était inquiété des répercussions sur l’école du Centre et de sa cour de récréation,  et surtout, pas très loin de la villa Dupont, un petit coin bucolique de Vanves avec ses pavillons disposés en arc de cercle auquel on accède par un petit cheminement piétonnier. «Que vont devenir les maisons de la rue Frattaci ? Il est temps que la ville protège son patrimoine, et pas uniquement les glacières du parc Pic !» s’est inquiété l’Association desriverains de la rue Raymond Marcheron (ARRM).

    Ce petit joyau a vu le jour en 1898 dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte, rue Raymond Marcheron en face du Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. A l’époque, visant une clientéle moyenne en quête de maisons confortables, mais d’un coût modéré, il avait prévu quatre pavillons en meulière et cinq en brique locale. La gamme des logements variait de trois à huit piéces, réparties sur deux niveaux. L’ensemble s’efforçait de cultiver les références au « cottage » par l’espacement de maison dans un car=dre arboré et par l’accés privatif d’une allée ombragée protégée alors par des grilles. « Si la composition générale s’inscrit dans l’axe d’un pavillon central, la diversité formelle des constructions et la variété des matériaux mis en œuvre – meulière, brique blanche, brique de Vaugirard façon brique de Bourgogne – conférent à l’ensemble un effet sagement pittoresque … Avec des toits en tuiles mécaniques à long pans débordant » expliquait Antoine Le Bras dans un ouvrage de la collection « Inventaire générale des monuments et des richesses artistiques de la France consacré à Vanves en 2004.

    Comme l’ensemble des villas à Vanves  (Dupont, Quincy, Jeanne Léger et Colsenet) qui sont les plus remarquables et qui portent le nom de leur propriétaire de l’époque, il semblerait qu’à l’origine, à la fin du XIXe siécle, leur création ait répondu plus à un souci de rentabilité financière immédiate qu’à des préoccupations urbanistiques. Mais aujourd’hui, les vanvéens, comme tous les français sont sensibles à leur environnement et leur patrimoine et cherchent à le préserver, comme c’est le cas pour ce petit joyau.   

  • A VANVES LES RESTAURATEURS ESSAIENT DE TENIR LE COUP SELON LE ¨PATRON DU PETIT VANVES

    A cours de cette fin de semaine de phénoménale durant laquelle, on a assisté à une annonce de reconfinement « light », un exode des franciliens en province, une dérogation de sortie absolument démentielle heureusement remplacé par un justificatif de domicile, une correction des commerces dits essentiels… un restaurateur vanvéen a fait parler de lui, Jean Pierre Anselme. Chef du restaurant «Le Petit Vanves» que le blog avait interviewé pendant le premier confinement. Il avait pris un véritable coup de massue sur la tête après l’annonce en  plein service du samedi soir le 14 Mars 2020  par le premier Ministre Edouard Philippe de la fermeture des Cafés-bars-restaurants à minuit et avait mis du temps pour se tourner vers la vente à emporter parce qu’ils avaient «envie d’être présents et de continuer d’exister». Il confiait à Nathalie Loison, une journaliste qui a habité Vanves,  Mercredi soir dans le journal de 23H de France Infos, avoir reçu de nombreux messages de soutien, mais en restant discret sur ses gestes se solidarité, en offrant un repas aux prêtres des paroises de Vanves, pendant le premier confinement. Un restaurateur serein qui reste optimiste selon Nathalie Loison  

    «Je tiens car je vis les choses avec une certaine sérénité. Nous avons la chance d’avoir dans ce pays, une aide de l’état qui permet de tenir» at-il confié.  « Mon restaurant est une petite structure avec 5 personnes qui est  idéal pour faire face à la crise. Je pense que ce serait difficile si elle était plus importante. J’obéis à la situation, en étant présent avec la vente à emporter, pour continuer à exister, pour la clientèle et l’environnement, car cela est  violent de voir un commerce fermé. On a travaillé grâce à un soutien de nos clients journaliers qui nous soutiennent. J’ai affiché des slogans qu’on allait tenir grâce aux aide. Et je tiens sur la pointe des pieds en faisant trés attention» ajoutait il. « Je ne suis pas d’accord avec des confrères qui expliquent qu’il serait possible de ré-ouvrir car on a les mesures sanitaires, les outils disponibles,  aves les masque, gel hydroalcoolique, vitre en plexiglas etc…. Car je pense que la contamination se fait dans le brassage. C’est-à-dire que les amis quand ils viennent au restaurant, ils se donnent rendez-vous et c’est à ce moment-là que la contamination se passe» affirmait-il. «Je l’ai bien compris, c’est le brassage qui fait la contamination. Mais les gens sont impatients, et les restaurateurs ne vont pas bien !» concluait il

     

  • RECONFINE SANS ETRE ENFERME LA 3e VOIE PROVOQUE QUELQUES REACTIONS A VANVES COMME AILLEURS : UN EXODE ET UN NOUVEAU REPORT DES ELECTIONS

    Point n’est besoin de revenir sur les mesures annoncées Jeudi par le premier Ministre Jean Castex ( photo de son interview sur BFM avec un journaliste vanvéen, Bruno Jeudy au centre en train de regarder ses notes) et son ministre de la Santé qui n’ont pas prononcé une seule fois le terme de confinement qui peut être considéré comme un «confinement light» ou «canada dry», cela a l’aspect du confinement, sa couleur, ses effets et ses répercussions sans être un confinement. N’empêche que ses annonces ont provoqués quelques réactions chez les franciliens come les vanvéens. Beaucoup ont pris la poudre d’escampette dont les médias se sont fait les échos depuis hier matin

    Comme l’année dernière, les vanvéens et les franciliens qui le pouvaient sont partis en province, en voiture, 350 km de bouchon étaient enregistrés aux sorties de Paris par Sytadin hier soir, par le ferroviaire et l’air. Les sites de réservation de billets de train et d'avion ont été pris d'assaut par des Françiliens tentant de rejoindre les zones non concernées par ce durcissement des mesures dés Jeudi. Sur le site de la SNCF, la plupart des TGV se sont remplis en moins de deux heures. 21 des 26 TGV programmés vendredi affichaient complets et les rares billets encore disponibles ont vite atteint le plafond de 111 € en seconde classe. Cette ruée, notamment vers l'Ouest (Bordeaux, Brest, Vannes, La Rochelle, Rennes, Nantes, Saint-Brieuc, ou encore Saint-Malo et Biarritz), a poussé la SNCF à renforcer ses effectifs de gilets rouges gare Montparnasse, pour un dispositif digne d'un week-end de grand départ en vacances. Et effectivement, vendredi matin, c'était l'affluence des grands jours, des gens chargés de valises se pressant sur les quais....Deux principales catégories de personnes se bousculent dans la gare. Tout d'abord, les plus jeunes, qui rentrent télétravailler dans leur famille, et de nombreux retraités, notamùent ceux qui ont été vaccinés

    Mais ce n’est pas tout car ce confinement même light, avec un prolongement du régime d’exception pourrait reporter les élections régionales et départementales à l’automne. Cette piste est sérieusement à l'étude par l'exécutif, en raison de la «troisième vague» de l'épidémie.  Une réunion avec les chefs des partis est prévu début avril avec l'objectif d'arriver à une décision «la plus consensuelle possible» selon Le Figaro, qui ajoutait que le sujet n'est plus tabou à l'Elysée. La loi permettant ce report votée en début d’année, prévoyait une clause de revoyure début Avril en fonction de la situation. D’autant plus que le gouvernement envisage une prolongation de l'état d'urgence jusqu'en juin. Ce régime d'exception, qui permet de prendre des dispositions exceptionnelles telles que des confinements ou des couvre-feu, pourrait menacer le scrutin. C'est aussi la tenue de la campagne - et non le scrutin en lui-même - qui se joue.  Jean Castex aurait indiqué auprès de journalistes « qu'il s'en remettrait strictement à l'avis du Conseil scientifique. Je suis attaché à ce que ces élections aient lieu»,  en pointant l'incertitude liée à la situation : «Je n'en sais rien si elles pourront avoir lieu fin juin !»